Développée par le Regroupement loisir et sport du Québec (RLSQ) avec le soutien du ministère de l’Éducation, cette plateforme permet de regrouper les offres d’activités parascolaires des fédérations sportives et de plein air et des organismes nationaux de loisir, afin de faciliter l’accès aux écoles secondaires publiques à tous leurs clubs et leurs intervenants. Les coordonnateurs de la mesure 15028 — Activités parascolaires au secondaire auront ainsi accès facilement aux activités offertes par les organismes reconnus.
La mesure 15028 — Activités parascolaires au secondaire, vise à soutenir les établissements d’enseignement secondaire pour qu’ils offrent gratuitement une programmation diversifiée d’activités parascolaires à l’ensemble de leurs élèves, favorisant la pratique régulière d’activités physiques, le plaisir, la satisfaction, l’accomplissement et le développement du sentiment d’appartenance à l’école, dans le but de favoriser la participation et de créer un milieu de vie stimulant et propice à la persévérance scolaire et à la réussite éducative.
Pour l’année scolaire 2021-2022, le nombre d’établissements secondaires par organisme scolaire pouvant bénéficier de ce soutien financier doit correspondre à 100 % de l’effectif des écoles secondaires de l’organisme scolaire. C’est donc 528 écoles qui seront soutenues dans le cadre de cette mesure.
En juin 2020, la ministre déléguée à l’Éducation, Mme Isabelle Charest, annonçait un premier investissement de 32,3 M$ afin que le quart des élèves du niveau secondaire puissent participer à une heure quotidienne d’activités parascolaires. Le gouvernement Legault espère ainsi lutter contre le décrochage scolaire en développant un sentiment d’appartenance : « Être dans un groupe, dans une activité ludique qui développe les passions, ça aide à aimer l’école. » La ministre mentionnait aussi que ce nouvel apport financier viendrait aider les groupes locaux : « On vient niveler vers le haut toute l’organisation communautaire et toute l’organisation sportive qui sont dans les régions, qui n’ont pas de ressources, qui n’ont pas de moyens. Là, on va avoir des moyens financiers pour qu’ils déploient leur offre sportive, leur offre de loisir ou autres. »